Mardi 4 décembre 2 04 /12 /Déc 22:12
- Vite ! Dépêche-toi de tout ranger j’entends une voiture se garer devant la maison !!

- Mais oui chérie, ne t’inquiète pas ! Tout sera prêt, et puis ce n’est pas grave s ‘il manque deux ou trois choses non ? Allez ne t’inquiète pas, va.

- Tu crois que ce Sono sera là aussi comme prévu ?

- Oui, pourquoi ma chérie ?

- Je ne sais pas… Ça me ferait plaisir qu’il soit là. Au fait, tu ne les trouves pas un peu trop proches Seiji et lui ? Ca me paraît lou…



La sonnette de la porte d’entrée venait de sonner. Au premier carillon retenti, Miwa se précipita vers l’entrée de la maison, arrangea ses cheveux gris et vérifia si elle était assez présentable avant d’ouvrir la porte aux personnes qui venaient de signaler leur présence. La porte s’ouvrit en grand dévoilant une femme d’un certain âge affichant un grand sourire le temps de réaliser que la personne qui se trouvait devant elle n’était pas celle qu’elle croyait. En effet à la place d’un grand brun de 25 ans, c’était une jolie jeune femme aux cheveux décolorés et aux yeux marron gris. Elle était vêtue d’un top aux formes et aux couleurs rappelant les années quatre-vingt : des formes circulaires rose et orange, il avait un jolie décolleté en V découvrant la dentelle de son soutien-gorge blanc, une petite jupe blanche accompagnait ce haut d’été. Simple chose qui coordonnait avec le temps était une paire de bottes en cuir, montant jusqu’aux genoux et aux talons aiguille. Elle était accompagnée de son fiancé, un homme d’ossature imposante, blond aux yeux bleu très clair.



- Hé bien maman, tu as l’air déçue de me voir, ça fait plaisir dis donc. Je peux tout de même entrer ou je dois rentrer chez moi ?

- Ayumi, entre et excuse ta mère, depuis que ton frère l’a appelée pour lui dire qu’il décollait du Japon elle ne cesse de gesticuler partout. Entre, ma chérie, et vous aussi bien sûr, vous êtes le bienvenu, Marc. Au fait tu n’as pas froid habillée ainsi ?

- Mais non ne t’inquiète pas et puis Marc est là pour me réchauffer. N’est ce pas mon cœur ?

-Heu...

Ayumi se retourna vers Marc et lui fit un clin d’œil avant de rentrer dans la maison.



- Merci papa.

- Merci Monsieur Yamada, mes hommages madame.



Miwa était restée là à tenir la poignée de la porte d’entrée en main, ne pouvant sortir aucun son de sa bouche, la déception lui avait retiré tout vocabulaire. Bien sûr au fond d’elle, Miwa était heureuse de voir sa fille mais les pensées allant vers son fils aîné occultaient tout le reste.

Ayumi entra dans la maison, suivie de Marc, tout deux s’installèrent dans le salon attendant le maître de maison et sa compagne. Tous les quatre étaient à présent assis sur de somptueux canapés en cuire noir installés près d’une gigantesque cheminée positionnée au milieu de la pièce. Le foyer, créé entièrement de verre résistant à la chaleur, permettait à toutes personnes se trouvant dans la pièce d’admirer le feu.



Dans un taxi, notre couple japonais découvrait un paysage marseillais recouvert de neige. Sono ne manquait pas une miette de ce spectacle, les maisons aux murs rosés, typiques du Sud, le port enneigé, les marins travaillant dehors malgré le vent froid soufflant rudement. Il pouvait voir là un petit bout de la France, pays dont il avait tant entendu parler.



- Alors mon cœur qu’est ce que tu en penses ?

- C’est magnifique, la mer et la neige combinées ensemble forment un paysage merveilleux.

- C’est vrai… Aussi loin que je me souvienne c’était rare de voir de la neige ici. Ca doit être un cadeau de bienvenue peut-être. Une façon que mon pays d’enfance à trouver pour te souhaiter la bienvenue. Dit Seiji en riant.

- T’es con Sei, mais tu me fais rire.

- Je sais, je sais qu’est ce que tu veux on est balèze ou on ne l’est pas, et là je le suis.

- Vas-y, lance-toi des fleurs aussi tant que tu y es. Tiens en parlant de fleurs si on achetait un bouquet pour ta très chère mère ?

- Impossible.

- Et pourquoi cela ?

- Parce que l’on vient d’arriver mon ange. Regarde c’est cette maison, là.



Seiji s’était allongé un minimum sur Sono afin de lui montrer à travers sa vitre la maison où ils devaient se rendre. C’était une très grande demeure sur deux étages, avec un grand jardin et une piscine couverte, sans oublier un espace jacuzzi et hammam côté jardin. La famille de Seiji était une famille très fortunée, Ayato était propriétaire d’une grande chaîne d’hôtels prestigieux en France et à l’international. Cela leur avait permi de vivre aisément et de payer les études de leur fils dans son pays d’origine après être repartis en Europe pour, cette fois, y rester définitivement.

Les garçons descendirent du taxi, récupérèrent leurs bagages et s’avancèrent jusqu’au petit portillon en bois. Tous deux étaient très stressés, ils imaginaient plusieurs scénarios partant du pire pour arriver au meilleur. Pour se donner une dernière once de courage ils s’échangèrent un dernier baiser passionné et doux. Seiji murmura près des lèvres de son amant un « Courage, tout va bien se passer je t’aime. » avant de continuer d’avancer vers la porte d’entrer.



À l’intérieur de la maison, les discutions allaient bon train lorsque la sonnette de la porte d’entrée retentit pour une seconde fois. Miwa se leva d’un bond, ses mains étaient moites et elle avait du mal à avaler sa salive, son mari remarqua l’état dans lequel se trouvait son épouse, il se leva à son tour, lui prit la main et la lui serra un minimum avant de lui glisser au creux de son oreille :



- Hé bien ma douce tu ne vas pas ouvrir ? Aurais-tu peur de ton fils à présent ?

- Ne dis pas de bêtises voyons. J’y vais, attendez ici.



Miwa partit donc ouvrir aux nouveaux arrivants, le cœur battant la chamade. Cette fois la porte s’ouvrit doucement, retardant la déception si déception il y avait lieu. Mais cette fois c’étaient bien les personnes tant attendues qui se trouvaient sur le perron. En voyant son fils adoré devant elle, Miwa ne put s’empêcher de se jeter dans ses bras les larmes parcourant tout son visage marqué par le temps.



- Mon Seiji… mon Seiji… mon Seiji...

- Oui maman c’est moi…

- Tu m’as manqué mon fils.

- Toi aussi maman.



Devant cette scène, Sono eu le cœur meurtri, imaginant qu’il serait peut-être la cause de la rupture d’aussi précieux liens familiaux si jamais on ne l’acceptait pas et que Seiji tenait la promesse qu’il lui avait fait dans l’avion.

Après avoir embrassé son fils pendant de longues minutes, Miwa reprit ses esprits et remarqua deux choses : le vent froid qui soufflait et la présence de Sono au côté de son fils. Elle le salua et les invita à entrer.

Arrivé au salon, le père de Seiji partit vers son fils pour l’embrasser, puis salua Sono d’une bonne poignée de main.



- Bienvenue fiston, vous aussi monsieur Hanasaki.

- Appelez-moi Sono je vous prie, monsieur.

- Seulement si vous m’appellerez par mon prénom et qu’on oublie le vouvoiement.

- Ça marche pour moi.

- Très bien. Venez que je vous présente le reste de la famille.



Seiji regardait Sono et ses parents, ils avaient l’air de l’accepter et il en était très heureux. Il tourna ensuite la tête vers le milieu du salon et aperçut une jeune femme assise sur le canapé, accompagnée d’un homme inconnu à ses yeux. Il resta quelques secondes sans bouger ni parler, cela faisait exactement trois ans et dix mois qu’il n’avait pas revu sa petite sœur, sa réaction était donc compréhensible. La jeune fille se leva et s’avança vers lui silencieusement, une fois arrivé à sa hauteur elle le prit dans ses bras, laissa ses larmes couler et le serra très fort contre elle. La présence de son frère lui avait terriblement manqué, il était tout pour elle, il l’avait protégé maintes et maintes fois depuis sa naissance contre tous dangers, elle pouvait toujours compter sur lui malgré les pires vacheries qu’elle avait pu lui faire souffrir lorsqu’ils étaient mômes.



- Grand frère… tu m’as manqué… je t’aime… si tu savais comme je t’aime…



Le cœur de Seiji s’arrêta de battre en entendant la déclaration d’Ayumi, s’était la première fois qu’il l’entendait lui dire qu’elle l’aimait, de sa part il avait toujours eu le droit à des « casse-toi ! », « je te hais », « je veux plus te voir » mais jamais de « je t’aime ». En retour il la serra de toutes ses forces entre ses bras et il se mit lui aussi à pleurer. Ils restèrent collés l’un à l’autre pendant près de cinq minutes puis ils se séparèrent.



- Ayumi je… je te présente Sono mon… un très bon ami à moi.

- Enchanté.



Elle partit en direction de Sono, lui fit une bise de bienvenue et repartit auprès de son frère, lui prit la main et l’attira vers le canapé où Marc était toujours assit.



- Viens que je te présente mon futur mari. Grand frère voici Marc l’homme de ma vie.

- Bonjour. Dirent-ils tous les deux en même temps.



Les garçons s’installèrent ensuite au salon attendant la suite des évènements. Il se passa pratiquement une bonne heure avant que tout le monde se mette à table.
Par Natsuko - Publié dans : Love is not a sin [TERMINEE] (yaoi) - Communauté : Les Archanges de Sade
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