Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 01:42
ALIENE
Chapitre 2




En espérant que le premier chapitre vous ai plus ^^





Les deux jeunes lycéens rentrèrent dans une immense maison vide. Aux typiques allures des maisons sudistes elle se dressait sur trois étages. Un grand portail en fer forgé, accompagné de deux caméras de surveillance, dissuadait tous mauvais gêneurs. L’arrière cours comportait un immense jardin à la française où une grande piscine aux allures psychédéliques le point central. Pareil aux habitudes, le calme régnait dans cette maison familiale. Les parents de Nathan passaient toute leur semaine au travail, en voyage d’affaire et en diners mondains. Le week end M. et Mme Maye s’accordait un petit séjour ça et là en Italie, en Espagne, ou à Paris. Le peut de fois qu’ils restaient dans la région, ils retrouvaient des amis de longue date au club de golf du coin, laissant leurs fils derrière leurs travails et leurs loisirs.

- Tes parents ne sont toujours pas là ?
- Non. Et cette fois ils rentrent dans deux mois.
- C’est cool ça ! Je vais pouvoir squatter ici pendant deux mois sans problèmes alors !
- Hum...

L’enthousiasme de Yanis contrastait réellement par rapport à la déception que ressentait Nathan à ce moment là. Il ne verrait pas ses parents pendant deux mois… Est-ce que l’on peut donner le nom de « parent » à des personnes qui ne sont jamais présente dans la vie de leur progéniture ? Nathan n’arrêtait pas de se poser cette question, qui restait pour l’instant sans réponse. Mais bien qu’aucunes ne lui parviennent il était sur qu’il pouvait la donner lui-même. Non. Personnes se comportant ainsi ne peut se qualifier de parents, ils sont tout bonnement des géniteurs irresponsable.
Édouard et Éliane Maye sont issu tout deux de grandes familles riches et influentes. Eux même non pas ressue d’amour et d’attention de leurs géniteurs. Ils ne connaissaient dans se rôle que leur none et leur professeur particulier jusqu’à ce qu’ils aient l’âge d’entrer dans les plus grandes écoles prestigieuses. N’ayant jamais eu une éducation et une vie de famille que l’on pourrait qualifier de normal, il ne leur était jamais venu à l’esprit d’offrir une autre enfance à leur unique garçon. Nathan c’était longtemps battu avec ses parents pour qu’ils l’inscrivent dans une école publique. La peur qu’il reçoive une mauvaise éducation scolaire, qu’il connaisse des personnes peut fréquentable et qu’il retrouve son ami Yanis – un cauchemar ambulant à leurs yeux – les avaient longtemps refusé d’accepter la demande de leur fils. Mais un jour après plusieurs mois de polémique – et de nombreuses migraines en la personne de Madame Maye – ils avaient obtempérés et après un an ils virent leurs doutes se fonder. Nathan avait du mal à suivre en cours, dès qu’il lui était permis de sortir il passait tout son temps avec ce petit malfrat de Yanis. Si tant est si bien qu’ils sont venu au point d’interdire les visites privées de ce jeune homme n’appartenant pas à leur monde. Jamais les parents Maye ne s’étaient remis en compte sur les difficultés scolaires et les sorties à répétition de leur fils, pour eux tout était de la faute de ce Yanis. Chaque été pour éviter qu’ils se voient trop, ils envoyaient Nathan en Australie dans la famille maternel d’Éliane. Le savoir loin d’ici les rassurait, bien qu’ils ne fussent pas là pour se soucier trop de lui la semaine. Bien entendu ils n’étaient pas au courant, qu’à chaque fois qu’il l’envoyait là bas, leur fils récupérait de l’argent sur le compte bancaire de son père pour payer un second billet pour son meilleur ami, ainsi qu’une chambre dans l’un des plus grands hôtels du pays. Il lui était hors de question de passer un été sans être au près de son grand frère. Personne n’avait découvert leur petit manège, laissant aux yeux des parents de Nathan l’honneur de la famille sauf. Vraiment leur dénouement pour les étés de leurs fils jurait totalement avec leur je m’en foutisme de ses actions durant leurs semaines, voir leurs mois d’absence.

Yanis jeta son sac sur le parquet vitrifié de l’entrée et se rendit directement dans le salon pour finalement s’affaler sur le canapé en cuire noir. La pièce totalement décoré par des objets modernes et lui donnait un charme chique. Une immense cheminée conçut de marbre noir et de verre trônait au milieu de la pièce. Une table basse d’un mètre soixante de long lui faisait face, taillée dans ses mêmes matériaux. Les meubles étaient tous fait de bois d’olivier, massif et imposant, ils donnaient une certaine chaleur à la pièce. Le sol était recouvert d’un magnifique parquet vitrifié tellement ciré qu’on pouvait se voir à travers (Yanis remarqua une de ses mèches se rebellant sur le haut de son crâne et la remis en place, remerciant le sol pour ce renvoi d’image). Le décorateur d’intérieur avait fait du bon travail, il avait rendu la maison moderne et jeune sans pour autant la rendre austère et froide. Le jeune blond posa sa tête sur le haut du canapé et laissa son regard vagabonder sur la fresque qui recouvrait tout le plafond. Une image d’un ciel de bord de mer au soleil couchant dénué de tous nuages. Se parent de ses plus belles couleurs, l’or tirant sur l’orange et le rouge sur le rose pale. Des couleurs douce et apaisante. Perdu dans ce ciel on avait beaucoup de facilité à s’imaginer le bruit des vagues se percutant sur les rochers avant de s’allonger sur la plage de sable blanc d’Australie… Qu’est ce qu’il aimerait déjà être là bas pour leurs vacances d’été réservé à eux seul. Il ne s’en lassait pas. Lui et Nathan allongé sur la plage vêtu de leur simple maillot seul au monde. Loin de leur vie qui ne les convenait ni à l’un ni à l’autre. Se construisant leur petite vie à deux le temps de ces vacances estivales.

- Nat… Ca te dit pas qu’on retourne, là tout de suite, sur notre petite plage ? Si tu savais comme j’ai envie de partir d’ici et de me retrouver juste avec toi dans notre petit paradis…
- Yan… ?

Comment devait-il prendre cette envie de son ami ? Pourquoi rien que tout les deux ? Nathan ce demandait de plus en plus souvent s’il ne le gênait pas dans sa vie à toujours être là derrière lui, à l’emmener avec lui en vacance alors qu’il pouvait très bien rester avec sa petite copine, tranquille en amoureux. Mais là, Yanis lui disait clairement qu’il ne voulait être qu’avec lui. En tant qu’amis surement mais qu’importe. Il voulait rester avec lui.

- L’exam arrive dans quelques jours et j’ai envie de partir, m’enfuir avec toi… c’est bizarre non ?

Nathan resta une nouvelle fois sans voix. S’enfuir tout les deux ? Vivre qu’à deux sans les autres ? Bien sur qu’il en rêvait lui aussi, depuis leur dernier été. Nathan avait envie à cet instant même de lui sauter au cou, de l’embrasser sur le front, la joue, le cou pour finalement s’arrêter sur ses lèvres tout en lui disant des petits « oui » timide et court – informant son ami de son excitation par une telle proposition – entre chaque baisers. Il avait envie de gagner sa chambre, récupérer le peu de ses affaires de valeurs à ses yeux (chaque souvenirs qui le rattachaient à ce beau blond), les fourrer dans un sac de voyage, griffonner sur un bout de papier un « je pars d’ici, ne chercher pas à me retrouver. Au fait je suis amoureux d’un garçon, vous auriez du me garder cloitré ici avec un professeur particulier finalement. Au revoir cher parents, Nathan » qu’il attacherait à sa porte de chambre. Tirer Yanis hors de cette maison, sa main enserrant la sienne de toutes ses forces, entremêlant ses doigts avec les siens leur empêchant de se séparer. Puis fermer cette porte d’entrée imposante et quitter ce pays.
S’il trouvait ça bizarre ? Non, lui aussi en avait envie depuis longtemps. Mais venant de la part de son meilleur ami, oui c’était étrange et surtout inhabituel. Nathan savait que la vie de famille de Yanis n’était pas très joyeuse mais de là à vouloir partir sur un coup de tête et tout laisser derrière lui… Nathan pouvait se le permettre puisque ses parents n’étaient jamais là, qu’il vive ici dans leur maison ou à des kilomètres cela ne changerait rien mais pour Yanis, c’était tout autre chose. Depuis la mort de son père il est devenu le pilier de sa grande famille. Sa mère était abrutie par de nombreux antidépresseurs et anti-anxiolytiques et devenait donc incapable de s’occuper de ses cinq enfants. Yanis se devait donc de prendre en charge ses quatre petites sœurs. Il les aimait énormément et cela se voyait, bien que certaines fois il se devait d’être dur avec elles, deux minutes après leurs disputes on pouvait les trouver ensemble en train de jouer et rire aux éclats. Malgré leurs soucis d’argent et la perte de leur père, l’amour les entourait et ne daignait pas les quitter. Voilà pourquoi jamais il n’avait pu penser que son ami veuille les laisser tomber, mais il devait essayer de le comprendre, endosser toutes les responsabilités d’une famille à 19 ans n’est pas simple à faire. On se doit de profiter de la vie et des bien fait qu’elle nous apporte à cette âge et non s’inquiété du lendemain.

Yanis releva la tête face au silence que son ami laissa s’installer. Il la tourna en direction de Nathan qui n’avait pas bougé l’entrée, adossée à la porte. Nathan ne le lâchait pas du regard, trop absorbé par sa personne. Comme à chaque fois qu’il posait ses yeux sur le jeune blond, il se sentait aspiré et avait du mal à détacher son regard. Comment Yanis faisait-il pour ne pas remarquer qu’il était autant attiré par lui… Voyant cela ce dernier se leva et s’approcha de lui, s’arrêtant à quelques centimètres de lui. Leur souffle se mélangeait et l’un comme pour l’autre l’envie d’embrasser son voisin était insoutenable. Leurs lèvres si vertigineuses, attirantes et surement telle une peau de pêche : douce, sucré, pulpeuse…
Aussi lentement que possible, Yanis monta sa main droite au niveau du front de son vis-à-vis et dégagea une mèche brune de sur son visage. Ses yeux vert et or étaient hypnotisant, ceux d’Anissa ne l’étaient pas autant. Il n’avait jamais eu trop de mal à quitter les pupilles de sa petite amie, mais pour celles de Nathan c’était complètement le contraire. Il y plongeait volontiers et rechignait à devoir les quitter. C’est à ce moment qu’il repensa aux traits physique qu’ont en commun Anissa et Nathan. L’avait-il choisit parce qu’il s’interdisait de toucher à son petit frère ? Qui sait…
Après avoir dégagé cette petite mèche brune, la main de l’aîné s’arrêta sur la joue du plus jeune et elle se trouva délicatement caressé. Nathan ressentait un millier de frissons lui parcourir l’échine, son esprit ne contrôlait plus rien, il se laissait volontiers aller à ces caresses, à ces marques d’affections non appropriées pour deux (faux) frères. Il se laissa aller jusqu’en Australie, jusqu’à leur petit bout de paradis et s’y perdit intentionnellement. L’azure des yeux de son meilleur ami était l’océan, le bruit des voitures se changeaient en murmures des vagues. Chaque meubles se transforma en dune de sable blanc, la cheminé en une petite crique qu’eux seul connaissait. Et puis lentement, alors qu’il plongeait encore plus dans ce bleu, il fut ramené à la réalité par la douce voix de l’homme qu’il aime.

- Nat… tu me laisses dormir ici cette nuit ? Il attendit le hochement de tête approbateur de son interlocuteur et repris. Tu me laisses être près de toi pendant deux mois ?

Nouveau hochement de tête. Yanis prit délicatement entre son pouce et son index le menton de son petit frère et lui fit relever la tête. Dans un mouvement des plus lents il s’approcha de lui, de ses lèvres qu’il frôla un bref instant avant de poser ses lèvres sur la joue aux teintes rouge de Nathan. Instinctivement à ce moment là, le brun serra le blond dans ses bras, enfouit son visage au creux de son cou et murmura une supplique.

- Reste… reste avec moi tout le temps… je ne veux plus me retrouver tout seul…
- Je te le promets… petit frère…

Qu’est ce qu’ils en ont souffert de ce « petit frère » à ce moment là. Ils avaient tellement envie qu’ils soient autre mais il ne fallait pas que leur amitié se brise. Ils ressentent un tel besoin de l’autre qu’ils doivent se forcer de cacher leurs véritables sentiments et de jouer ainsi leur faux rôle de frères. Se protégeant par ce stupide surnom. Deux frères ne peuvent être amant, pour eux il se devait d’en être ainsi, bien qu’ils n’aient pas le même sang. Comment pouvaient-ils savoir que leurs sentiments étaient partagés…
Après un temps assez long dans les bras l’un de l’autre, les garçons se séparèrent, Yanis retournant au salon, Nathan montant leur sac dans sa chambre pour ensuite redescendre dans la cuisine, préparer un petit quelque chose à grignoter. Bien sur il avait des domestiques pour s’occuper de tout cela mais il avait envie de faire les choses par lui-même. N’importe qui aurait aimé se laisser servir et ne rien faire, mais ce n’était pas le cas du jeune homme. Pour les deux mois qui allaient venir, il leur accorderait des vacances, profitant ainsi de la présence de son ami pour lui tout seul. Il les ferait partir dès ce soir même.

Yanis s’alluma une cigarette en attendant le retour de son ami, il en fuma quatre finalement. Non pas parce qu’il mettait du temps à revenir mais parce qu’il était stressé. Il ne fallait pas qu’il craque, il aimait Anissa et Nathan n’était rien d’autre que son meilleur ami. Il ne pouvait l’obliger à devenir son amant, mais pourtant qu’est ce qu’il en avait envie. Le toucher, l’embrasser, découvrir son corps sans le moindre vêtement, l’explorer du bout des doigts, du bout de sa langue… faire durcir ses deux tétons à l’aide de sa langue et sa bouche. Tenir son sexe en main et le caresser lentement, attiser son désir qu’il le prenne en bouche. Sentir son fluide vital se répandre dans sa bouche pour ensuite le prendre amoureusement sur ce canapé, dans la cuisine, dans leur piscine à la vu des voisins, dans sa chambre… Le faire jouir dans tous les endroits qu’il leur était possible de s’aimer encore et encore. A cette idée une violente érection se créa dans le jean de Yanis, incapable de la caché il devait vite trouver quelque chose pour la faire disparaitre, son ami allait arriver d’un moment à l’autre et il ne pouvait pas lui dire qu’il avait envie de lui là tout de suite à même la table basse, le canapé ou encore le sol. Sans finir sa quatrième cigarette, il se rendit en direction des toilettes du rez-de-chaussée, ferma la porte à clé, s’adossa au mur le souffle court. Son érection lui faisait affreusement mal, il ne pouvait pas attendre et se masturba vivement, gardant l’image de Nathan nu dans son esprit. Il s’imagina au trois quart au dessus de lui, son propre sexe dans sa main droite se caressant fortement, sa bouche encerclant celle de Nathan la dévorant sans retenu. Il imaginait le brun se trémousser contre son entre jambe, frôlant son érection contre sa main droite qui l’astiquait, il imagina son sperme chaud se répandre sur le ventre de son amant gémissant contre ses lèvres.

Nathan revint au salon un plateau à la main. Il avait disposé ça et là différentes sauces qui accompagneraient leur petit assortiment de douceurs asiatiques. Il connaissait les gouts de Yanis en matière de nourriture asiatique et c’était donc appliquer à préparer tout ce qu’il aimait. Ses cours de cuisine il les avait suivis à la télévision et sur quelque livre de grands chefs français. Refaisant encore et encore les recettes jusqu’à ce qu’il y arrive à la perfection. À sa grande surprise le salon était vide. La seule chose qui trahissait la présence de Yanis était sa cigarette se consumant sans retenu dans le cendrier en marbre blanc. Nathan était loin de se douter des actions de son meilleur ami à ce moment même. Décidant de l’attendre patiemment, il s’installa sur le canapé, à la place même qu’occupait Yanis quelques instants plus tôt, et récupéra le petit bâton fumant et l’apporta à ses lèvres. Il se demandait s’il comportait encore le parfum des lèvres du blond et se mit à aspirer une bouffé de tabac, capturant chaque effluves toutes différentes. Un baiser par intermédiaire.

*

Malika venait de retrouver quelques unes de ses amies devant un entrepôt désaffecté. Elles s’y étaient rendu très souvent quelques années au par avant. Mais depuis qu’on avait découvert leurs petits manèges diabolique elles avaient du renoncer à leurs projets de purifier les âmes d’adolescents. Les filles avaient chacune un sac assez important à la main, comportant des objets que rarement des jeunes filles avaient en leur possession. Elles se saluèrent, leur retrouvaille les rendait euphorique, après un long moment séparés les unes des autres elles se retrouvaient enfin.

- Bon on rentre s’amuser un peu ? Anissa étant la chef de ce petit groupe donna le début de la fête par cette simple question.

Un petit rire général donna la réponse qu’elle attendait et elles rentrèrent enfin dans la grande bâtisse. Des machines obsolètes étaient restées dans l’entrepôt. Une simple petite lumière éclairait ce grand emplacement partiellement vide et laissait illuminer une chaise au milieu de la pièce ainsi qu’une autre face à la première. Elles étaient séparés de quelques mètres et accueillait en leur sein chacune un jeune homme pieds et points liés. Ils avaient l’air tout deux assoupit. Dénué de tous vêtements, on pouvait voir leur peau se parer des marques de sensations de froid.

- Alors ce sont eux ? demanda Malika
- Oui. J’espère qu’ils te plaisent. Je les ai découverts en pleine action dans les toilettes de notre lycée mardi dernier. Il m’a fallu un peu de temps pour les emmener jusqu’ici mais les voilà.
- Tu as fait du bon travail Anouchka. Je serais te remercier comme il le faut. Installez vous je commence notre petite soirée.

Sans dire un mot ses six amies s’installèrent en rond autour d’elle et des garçons, se délectant par avance de ce qu’elles allaient voir. Elle déposa son grand sac sur une table et déballa tout son attirail. D’un pas assuré, Malika s’approcha d’un des deux garçons, celui qui se trouvait face à la chaise central et se mit à le gifler fortement. Elle le gifla tant et si bien qu’il se réveilla très vite, la bouche en sang, la marque de la main de la jeune fille était inscrite sur sa joue.

- Comment t’appels-tu ?
- Charli.
- Et lui là bas c’est qui ?

Le dénommé Charli n’avait pas aperçu son amant assis devant lui et encore moins le lieu dans lequel ils se trouvaient. Soudain, sans trop savoir pourquoi il prit peur et commença à s’agiter et à crier à l’aide. N’appréciant pas trop qu’il se rebelle ainsi Malika attrapa le premier objet qui lui vient sous la main et le planta violement dans la cuisse du garçon. Le tourne vis se planta avec une petite résistance dans la chaire mais se plia vite aux intentions de sa maitresse. Charli hurla lorsque la pointe déchira ses muscles et arrêta de bouger sous la douleur. Quelques unes des filles se mordirent les lèvres devant ce spectacle trop impatientent de voir la suite. D’autre se mirent à rire devant la douleur que ressentait le garçon. Malika attendit qu’il se calme avant de reposer sa question.

- Alors ? Comment ?
- Et… Ethan… mon copain…
- Tu sais pourquoi vous avez été amené là ?
- Non… s’il vous plait laissez nous partir, nous n’avons rien fait…
- Rien fait ? Malika se mit à rire, son rire était diabolique et empli de démence. À part vous enfiler dans les chiottes d’un bahut vous n’avez rien fait non. Et toute les autre fois ? Tu sais quoi mon mignon ? Mes copines et moi sommes contre ces pratiques. On les a en horreur. Et les personnes qui ont l’honneur de nous rencontrer, des personnes comme toi et ton petit copain là bas, nous nous amusons à les torturer l’un devant l’autre, jusqu’à ce que…

La jeune fille laissa en suspend sa phrase et parti en direction d’Ethan. Au passage elle avait récupéré une scie à métaux et la positionna au niveau du poignet gauche de celui-ci. Anouchka avait prévu le coup et l’avait attaché au niveau de ses avant bras, laissant libre accès à ses deux poignets. Le teint de Charli se fit blafard lorsqu’il comprit ce qu’elle allait faire et cria de plus belle. Ses hurlements ne l’arrêtèrent malheureusement pas. Lentement elle fit aller et venir la scie sur la chaire, commençant à la découper petit à petit, tranchant les tendons. Ethan ne s’était pas encore réveillé, Anouchka avait du mettre une bonne dose de drogue dans l’une des seringue de tranquillisant. Décidément elle savait remplir à bien son rôle. Arrivé au niveau de l’os, celui si se fractionna en deux comme prévu et permit à la brune aux yeux incroyablement vert et froid de terminer son chemin sur ce poignet juteux et pourpre. Une fois la main tranché, l’une des filles vint la récupéré et la disposa sur une autre table, vide, non loin d’eux. Charli beuglait et ne se calmait pas malgré qu’une de ses tortionnaires enfonçait le tourne vis dans sa chaire pour le faire taire.
Après quelques instants d’attente Ethan se réveilla enfin et une vive douleur au bras gauche le prit. Malika accueilli son retour avec l’un de ses plus grand sourire.

- Bonjour Ethan. Alors ? Près à mourir devant ton amour ?

*

Après dix bonnes minutes d’absence Yanis était revenu au salon ne s’attendant pas à ce qu’il trouve Nathan la clope au bec. Hors de lui face à cette vision, il s’avança d’un pas vif vers lui et lui arracha la cigarette qui se retrouva immédiatement écrasé dans le cendrier. Les yeux azure de Yanis lançaient des éclairs, il était hors de question que son ami touche à cette merde. Il se devait de rester pur et Yanis s’était juré de le protéger de toutes ses choses nuisibles à sa santé.

- T’es malade ou quoi ?!
- Mais quoi ?! Tu en prends bien toi pourquoi pas moi !
- Parce que !
- Parce que quoi ? Pourquoi n’ai-je pas le droit de gouter aux mêmes choses que toi ? Pourquoi m’empêches-tu de gouter à tout ce que tu aimes, à tout ce que tu as ?...
- Nat c’est mauvais pour toi. Pour moi aussi mais je n’y peux plus rien maintenant, je n’arrive pas à décroché, ça me calme. Ne tombe pas là dedans, tu n’en as pas besoin pour aller mieux.
- Non. Je veux goutter à tout ce qui t’appartient… à tout tu entends… à tout…

Nathan essayait une nouvelle fois de lui faire comprendre qu’il le voulait, qu’il était près à n’importe quoi du moment que la chose qui en résulterait le rapprocherait de lui. Mais une nouvelle fois Yanis ne comprit pas, ou se fit violence pour ne pas comprendre. Il commençait à avoir des doutes sur les envies de son meilleur ami mais il se devait de ne pas y succomber, puisque tout ça était dans sa tête. Nathan ne lui disait pas ses mots, se n’était pas lui qui lui lançait des phrases à doubles sens, non ça ne pouvait pas être lui mais son propre esprit qui se l’imaginait. Une nouvelle fois Yanis avait de prendre son cadet dans ses bras, découvrir chaque morceau libre de sa peau de sa bouche avide. Il nouvelle fois il retint ses envies de se jeter sur lui. Yanis s’assit et s’alluma une nouvelle cigarette qui fit très vite la rencontre de la dernière allumé et écrasé. Les yeux remplit de reproches de Nathan l’avait dégouté pour la soirée de ses Lucky Strike. Elles qui finirent par se retrouver dans la poche de son jean.

- Me regarde pas comme ça Nat. C’est pour toi que j’ai dit ça.
- Je t’emmerde Yan.

Des mots durs mais dénués de sens dans sa bouche. Yanis s’avait très bien comment il devait les traduire et ils allaient donner un « merci » des plus grognon. Les garçons n’échangèrent aucun mots durant une partie de la soirée, les seuls éclats de voix qui se faisaient entendre et qui venaient ainsi rompre le silence étaient les rires de Yanis plongé sur l’émission de téléréalité qui tournait. Petit à petit, ils se clamèrent et se détendirent totalement, pour finir par une bataille de coussin en plein milieu du salon comme lorsqu’ils étaient enfant. Ils se retrouvaient lors de leur huitième et neuvième années, seul dans cette maison à se bagarrer à coup de coussin en plume, comme à son habitude Yanis prenait le dessus et plaqua son ami sur le canapé lui bloquant les bras au dessus de sa tête, comme dans leur enfance. Mais ils n’étaient plus enfant maintenant. Ils étaient presque des hommes, avec des envies communes à chaque homme aillant leur âge. Ils n’avaient plus huit et neuf ans, ils en avaient dix de plus et leur envie, bien quelles soient communes et inconnu par l’autre, étaient différente de celles que peuvent avoir des enfants. Le blond et le brun se trouvait une nouvelle fois attiré l’un par l’autre. Irrésistiblement attiré par l’autre. Leurs yeux ne pouvaient se détacher l’un de l’autre et sans pouvoir se contrôler leur visage se rapprochait de plus en plus sans pour autant se rencontrer.
Depuis que Yanis sortait avec Anissa, Nathan avait changé du tout au tout. Il devenait distant, il le fuyait chaque jour au lycée ne lui parlant que très peut. Leur complicité avait disparu depuis que l’un d’eux n’était plus célibataire. Alors ce petit moment de complicité était des plus agréable et des plus confus pour eux deux.
Alors qu’il commençait à se laisser aller par cette situation de blocage, l’image de Yanis et Anissa dans la même position et allant plus loin dans leur jeu s’inscrit dans l’esprit de Nathan. Il souffrait de les imaginer et de les voir ensemble. Il voulait tellement se retrouver à la place de cette fille. Pouvoir gouter à ces lèvres défendu, pouvoir se loger au creux de ses bras, pouvoir lui dire je t’aime et l’entendre en retour… Bon dieu qu’est ce qu’il en avait envie ! Des larmes commençaient à couler le long de son visage. Ses yeux verts s’étaient vite remplis de larmes. Yanis le remarqua mais ne lui demanda pas pourquoi il se retrouvait dans un tel état. Non il ne le lui demanda pas, il desserra juste ses mains autour de ses poignets et le pris dans ses bras, le redressent sur le canapé. Lentement il le berça attendant que Nathan se calme, mais même une fois apaisé il le garda contre sa poitrine, embrassant le haut de son crâne de temps à autre.

- Si on allait se coucher maintenant. Lui proposa Yanis dans un chuchotement.
- Oui. Mais… je… tu me promets un truc avant ?

Nathan se trouvait toujours collé à la poitrine de son aîné et ne voulait pas s’en décroché. Si par malheur il plongeait dans ses yeux azure il ne pourrait lui demander ce qui allait suivre, il en serrait incapable. Yanis ne l’écarta toujours pas de ses bras et passa sa main dans ses cheveux, aspirant leur doux parfum et lui répondit.

- Tout ce que tu voudras.
- Je veux que tu…
Par Natsuko - Publié dans : Aliéné (yaoi)
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