Dimanche 12 octobre 7 12 /10 /Oct 01:37
ALIENE
Chapitre 1




Voici ma nouvelle histoire, j’espère qu’elle vous plaira.
Elle aborde un tout autre thème, l’horreur, en restant gentillet quand même un peu, en fait… peut être pas de l’horreur enfin j’arrive pas à le qualifié mais en tout cas elle changera des histoires d’amours gentillettes.
J’ai voulu reprendre AMOURS LYCEENNES, mon ancien yuri u_u, et le transformer en yaoi et bizarrement j’ai beaucoup moins de mal à l’écrire. Je suis parti sur la base des meilleurs amis lycéens mais j’ai changer le reste, enfin sauf quelque petit morceau du chapitre 1 et du chapitre 2, bref vous verrez vous-même (pour ceux qui on lu la version yuri, pour les autres ça changera rien XD). Pourquoi avoir changé ? Tout simplement parce que je bloquai sur l’autre version et que je suis en train de lire quelques livres de Poppy Z. Brite, et que j’avais envie de tester un peu de son style de roman. Pour ceux qui connaissaient cet auteur, je ne ferais pas aussi trash qu’elle à moins que… au fond de moi je rencontre mon côté sombre et aussi « trash » que le sien mais ça m’étonnerai, enfin je m’avance pas trop XD mdr
Pour ceux qui la connaisse pas et qui aime la littérature sur les vampires, les tueur en série je vous la conseille. Attention aux détails quand même. Et et et vous savez quoi ? Non ? XD tout ses perso mecs, sont gay.
‘fin bref je vous laisserai découvrir cette nouvelle histoire en espérant qu’elle vous prenne aux tripes ;p

Ps : merci à ma Crevette de m’avoir parlé d’Elle aussi souvent XD et à Shanyah qui a renforcé mon envie de connaitre cet auteur.




Vendredi 15 avril 2007, le Lycée Victor Hugo – petit lycée professionnel de Carpentras – connait ses dernières heures de cours de la semaine. La classe des Terminal BAC PRO Comptabilité était en plein cours de français depuis maintenant bientôt une heure et demie. Les élèves commençaient à trépigner d’impatience. En même temps, qui aime être enfermé dans une salle de classe, un beau jour de printemps, la veille d’un week end ?

- Sortez les textes donnés hier sur F…

Un jeune homme, aux cheveux d’or, ne prêtait aucune attention à ce que disait son professeure. Assis près d’une fenêtre, les coudes posés sur sa table et sa tête entre ses mains, ses grands yeux bleus scrutaient le ciel printanier. Il s’amusait à observer les nuages et à essayer de savoir ce qu’ils voulaient représenter. Depuis tout gamin il s’amusait à jouer à ce jeu à chaque cours ennuyant et celui de Madame Coche ne faisait pas des faux à la règle.

Alors qu’il apercevait  la formation d’un éléphant difforme, une petite voix le fit sortire de ses songes.

- Yanis… fais au moins semblant de suivre…
- Hum…

Ce jeune homme songeur était Yanis Maury, il avait 17 ans, était bon dans toutes les matières scolaires, mais excellait en sport et en musique : le basquet et la guitare. Son mètre quatre-vingt et sa carrure musclée faisait craquer toute les filles et quelques garçons.

Il prêta vite fait attention à son professeure, après avoir jeté un petit coup d’œil furtif à la personne qui venait de lui se tirer de ses songes.

- Commencez les questions ainsi que la partie écriture. Je ramasserai à la fin de l’heure, fini ou non.

Le cours n’était vraiment pas intéressent, travailler une fois de plus sur Flaubert et Madame Bovary ne le passionnait pas le moins du monde. S’attarder sur Rodolphe qui n’est autre qu’un parfait gougea le gonflait. Néanmoins il ouvrit son dit livre et fit semblant de s’intéresser à son cours. Mais après cinq minutes de lecture il décrocha à nouveau, reprit sa position de tout à l’heure et repartit dans les nuages tout en soupirant.

- Purée être enfermé par un si beau temps je n'y crois pas, obligé de rester en cours alors que je pourrais être dehors tranquillement posée dans l’herbe et dormir… le rêve… et cette prof qui me saoule, elle peut pas nous lâcher un peu là et puis faire les question et l’écriture en quelque minutes c’est impossible !!! Ralla-t-il en silence.

Soudain son regard fut attiré en contre bas. Quelqu’un lui faisait signe au rez-de-chaussée du bâtiment, assis à l’ombre d’un cerisier en fleur trônant au milieu de la coure.
Il s’agissait d’une magnifique jeune fille, d’un an son aîné. Ses cheveux brun encadraient parfaitement bien son visage et retombaient délicatement sur ses fines épaules une mèche lui cachant son œil gauche, ses yeux étaient incroyablement vert.

Lorsqu’il la vit attendre là entre l’ombre et la lumière, Yanis sauta de sa chaise, posa ses mains de chaque côtés de la fenêtre et se mit à crier son prénom.

- Anissa !!

Tous les élèves s’étaient retournés vers lui se demandant bien ce qu’il lui arrivait cette fois ci. Alerté par son cri, Madame Coche leva le nez de son livre et le fusilla d’un regard noir.

- Monsieur Maury ! Qu’est ce qui vous prend ENCORE ?! Sortez immédiatement de la classe !

Yanis, toujours debout, rassembla ses affaires à toute vitesse et commença à partir sous les yeux de tous. Ils étaient habitués à le voir se faire expulser de ce cours et pariaient même sur le temps qu’il allait mettre avant de se retrouver hors de la salle, cette fois ci il avait tenu plus longtemps que tout les autre jours.
Alors qu’il était à quelque pas de la porte, le jeune homme s’arrêta devant le bureau de la personne qui l’avait sortit des ses songes quelques minutes plutôt. Bien que de nombreux mètres les séparaient il l’avait entendu. Yanis pouvait entendre cette voix n’importe où à n’importe quelle distance.

- Je t’attends au portail. A tout à l’heure. Susurra le jeune brun à l’oreille de cette personne.
- Il me semble vous avoir dit quelque chose !! Sortez immédiatement ! Je ne veux plus vous voir. Et ne perturbez pas Monsieur Maye.
- Je ne le perturbe pas ! N’est ce pas Nathan ?...

Yanis, par provocation au près de son professeure, posa ses mains sur le bureau de son ami et posa cette simple question en le regardant bien dans les yeux, rapprochant son visage très près du sien. Son « Nathan » avait quelque chose de chaud et de follement attirant. Heureusement que celui-ci était assis, il aurait très facilement put se retrouver par terre, ses jambes l’ayant lâchées sans même le prévenir.

Nathan était un garçon plutôt timide et avait quelques problèmes pour suivre les cours, Yanis et lui se connaissait depuis le jardin d’enfants, ils étaient toujours fourrés ensemble. Yanis faisant les plus grosses bêtises qu’il pouvait alors que son ami essayait de le résonner. Ils avaient toujours été là l’un pour l’autre. Le blond protégeant le brun chaque jours tel un grand frère. Le protégeant de toutes les personnes qui pouvaient lui faire du mal. Il allait même se frotter aux « grands » lorsque ceux-ci abusaient de leur ancienneté.

- Hum ?… alors je te… perturbe ?

Yanis avait une voix douce et suave quand il s’adressait à son ami et une fois de plus cela le déstabilisa, instinctivement à chacune de ses situations, il baissa les yeux le rouge aux joues et fit « non » de la tête en guise de réponse. Mais en fait il le perturbait réellement, mais pas dans le sens dont parlait leur professeure. Un sourire malicieux en coin se dessina sur les lèvres du jeune blond, satisfait de la réponse qu’il venait d’avoir et se retourna vers leur professeure pette sec.

- Vous voyez, je ne le dérange pas.
- SORTEZ !
- C’est bon j’y vais, j’y vais si on peut plus s’amuser alors…

Le jeune blond sortit de la salle de classe juste après avoir fait un clin d’œil à son ami.

*

- Bien reprenons le cours sans un mot.

Nathan regarda partir son meilleur ami en secouant la tête de droite à gauche, un petit sourire aux lèvres. Amusé de voir l’état d’énervement dans lequel la vielle femme se retrouvait une nouvelle fois, chaque tentative que son ami exerçait pour la mettre en boule fonctionnait.

- Yanis…
- Monsieur Maye ! Vous souhaitez rejoindre votre ami ?! Je vous signale que vous avez de grosses lacunes ! Ce n’est pas le moment de vous laisser distraire par n’importe quoi et surtout n’importe qui ! Tenez ! Venez au tableau et répondez aux questions posées dans le livre. Si jamais vous n’y arrivez pas, vous serrez collé deux heures demain matin.
- Bien Madame…

Nathan se laissa faire sans rien dire, de toute façon que pouvait-on dire face à un professeur qui vous demandait de suivre ses règles… ?
Lascivement, le jeune homme brun se leva et parti donc au tableau, trainant les pieds.

*

Une fois hors de la salle Yanis dévala les escaliers et couru à l’endroit même où il avait vu cette fille. Arrivé devant elle, il s’appuya sur ses genoux et reprit son souffle.

- Yanis ?
- Bon… jour… Anissa…
- Qu’est ce que tu fous là à cette heure tu n'étais pas en cours ?
- Si… mais…
- Assis toi d’abord et reprend ton souffle idiot. Rit-elle.
- Merci…

Le jeune brune lui fit une place sur le banc et attendit qu’il se sente mieux et qu’il reprenne la parole.

- Elle m’a viré de cours c’te vieille peau.
- Ah ? Et pourquoi cette fois ?

Anissa avait elle aussi l’habitude de le voir se faire virer ainsi de cours et ne fut pas surprise par cette annonce, en fait-elle s’y attendait.
 
- Bah…
- Hum ?

La jeune fille prit rapprocha son visage de celui de son voisin et le força à la regarder, plongeant ses grand yeux vert dans l’azure de celui-ci.

- Alors ? reprit-elle.
- Parce que je t’ai appelé en plein cours quand je t’ai vu là…

Elle lui sourit tendrement, touché par ce qu’il venait de dire. Le simple fait de la voir le mettait donc dans un tel état ? Elle en fut très flattée. Anissa rit à gorge déployé quelques instants et l’embrassa tendrement par la suite.

Après avoir échangé ce baiser, Yanis posa son front contre celui de sa petite amie et plongeât une nouvelle fois son regard dans le sien. Un frisson parcourra l’échine de la jeune brune, lui enlevant la possibilité de parler quelques instants ainsi que son souffle. Ses yeux si bleus l’emmenaient là où personne n’osait imaginer.

- Mon cœur… dit elle d’une voix faible, je crois qu’il faut que tu te calmes si je te fais cet effet à chaque fois…
- Ce n’est pas de ma faute trésor.
- C’est de la mienne peut être ? demanda-t-elle tout en passant sa main sur le torse de son petit ami.
- Oui. Et tu sais très bien pourquoi.
- Non dit moi. Lui demanda-t-elle, un sourire coquin aillant prit possession de ses lèvres.
- Tu verras ça ce soir. Peut être…
- Qu’est ce que…

Il posa un doigt sur sa bouche pour la faire taire, la coupant totalement dans ce qu’elle allait lui dire. Il savait très bien qu’ils ne passeraient pas la nuit ensemble. C’était leurs trucs à eux de sortir des choses qu’ils n’allaient finalement pas faire dans l’immédiat. Se doigt ainsi posé sur ses lèvres lui fit avoir une idée. Anissa ouvrit donc sa bouche aux lèvres pulpeuses, bien quelles ne le soient pas assez à son gout. Elles allaient bientôt faire la rencontre d’une aiguille remplie d’un de ses liquides qui vous fait paraitre plus belle, plus classe, plus tendance. La jeune fille croyait que son petit ami allait l’aimer plus lorsqu’elle serait enfin une pale copie de Claudia Schiffer. Le regardant droit dans les yeux, cette pimbêche prit possession de ce doigt entre ses dents, d’un blanc immaculé – marque d’un récent détartrage – et elle exerça une petite pression dessus. Voyant qu’il avait l’air d’aimer ça et qu’il était sur le point d’imaginer autre chose, elle le fit vite redescendre sur terre en mordant d’un coup sec son index, lui créant une petite coupure au niveau de la jointure de son doigt. Elle lécha avidement la petite goutte de sang qui s’en dégagea.

- AÏEUH ! Mais t’es folle !!

Anissa ne dénia même pas répondre à cette affirmation, qu’elle savait tout simplement juste. Oui elle était quelqu’un que l’on pouvait appeler de « fou » dans certaines situations. Elle pouvait prendre l’apparence d’un chien enragé lorsqu’elle voulait faire plier quelqu’un à ce qu’elle adhérait. Chien, Yanis la qualifierait plutôt de chienne en fait.
Elle se mit donc à rire à pleins poumons telle une démente, se moquant des cours qui se déroulaient. De toute façon, quelques secondes plus tard la cloche sonnerait, annonçant à tous les élèves la fin de cette journée et semaine scolaire. Très vite les élèves sortiraient du bâtiment, pressés de le quitter pour deux jours. Très vite ses moments de folie ne seront qu’un souvenir pour professeurs et élèves.
Yanis se demandait certaines fois pourquoi il s’était entiché d’une telle fille. Une belle brune aussi déjanté et souvent instable psychologiquement. Pourquoi elle ? Finalement, malgré tout ses côtés pas très nets et ses moments totalement aliéné, il savait qu’avec elle il pouvait être la personne qu’il était sans éprouver les moindres complexes. Jamais elle ne le traiterait d’idiot, de fou ou de barge, bien que ces deux derniers termes soient étroitement liés dans un sens. Et puis, être avec une telle personne lui procurait une certaine garantie sur son couple. Quelle garantie ? Tout simplement celle de ne pas se retrouver seul du jour au lendemain, sans l’avoir lui-même décidé. Personnes ne risqueraient de venir lui piquer sa petite amie, à moins d’être un total bargeau de première et celle-ci n’avait aucunement envie de le lâcher.

*

La cloche venait de retentir au grand soulagement de chaque élève. Dans un grand brouhaha commun ils rangèrent leurs affaires et commencèrent à partir ne prêtant aucunement attention aux dernières instructions données par leur professeur.

La classe des T Pro C, c’était vidé en un éclaire. Elle laissa pour seule occupant Nathan qui, contrairement à ses camarades, était toujours assis à sa place, rangeant le plus calmement sa trousse dans son sac VUITTON à 1500€ se trouvant sur sa table. La semaine se terminait et laissait ainsi place à deux journées sans lycée et sans professeurs, et pour couronner le tout, Madame météo avait promis un ciel bleu sur tout le pays.

Grâce à Dieu, ou plutôt grâce à un garçon prénommé Romain, Nathan avait échappé à la colle du samedi matin, ce dernier lui ayant soufflé les réponses posées par la vielle rabougri. Ce jeune homme aux cheveux blond, limite décolorés, revient sur ses pas et s’avança vers sa table. Il était sorti depuis quelques secondes déjà, mais était resté là devant la porte à attendre qu’il veuille bien sortir à son tour. Ce jeune homme, à la carrure de footballeur, s’arrêta devant lui et lui adressa la parole pour la seconde fois de la journée. Ils ne se parlaient pas souvent, s’échangeaient une simple poigné de mains chaque matin indéniablement suivi d’un grand sourire charmeur de Romain et c’était tout. Leur relation s’arrêtait à ce stade là.

- Nathan, tu rentres tout seul ce soir ?
- Non… Yanis rentre avec moi, on doit réviser pour l’examen. Pourquoi ?

Ce « pourquoi » déstabilisa le sportif. Non, il s’agissait plus du regard profond qu’avait son interlocuteur à ce moment là qui lui fit un tel effet. Peux sur de lui il reprit.

- Je… je t’aurais bien raccompagné mais bon vu que tu es pris... j’irais directement à l’entrainement.
- Désolé.
- Non, ne t’inquiète pas va. Bon et bien passe un bon week end.

Romain était sur le point de repartir mais il fut vite rattrapé en arrière par l’une des mains de son ami. Surpris, il se retourna, cachant une nouvelle fois son trouble ressentit.

- Merci pour tout à l’heure je ne sais pas comment j’aurais fait si t’avais pas été là.
- Y a pas de soucis. Si tu as besoin de quoi que se soit, je suis là. Oublis pas.
- Tu voulais me dire quelque chose pour vouloir me raccompagner ?
- Non rien d’important. Bon et bah à lundi alors. Salut ! Il partit ainsi des plus gêné.
- Salut…

Nathan ferma son sac, le mit sur son dos et quitta la salle, une fois dehors elle partit en direction du portail où devait l’attendre Yanis, sans se soucier de tout ce qui allait leur arriver…

*

Yanis se retira de l’étreinte de la folle qui lui servait de petite amie et l’embrassa avant de se lever et lui prendre la main. Il l’attira à lui avant que la nuée d’élèves surexcités par l’arrivé du week end accourent dans leur direction et les bousculent.

- Mon cœur tu m’accompagnes au portail je dois y retrouver Nathan ? Lui engouffra-t-il au creux de l’oreille mordillant son lobe juste après.

« Ca marche » lui avait elle répondu en frémissant de tout son être. Oui il avait le don de la rendre plus folle qu’elle ne l’est.
Il l’emmena donc avec lui jusqu’au portail, une fois là il s’adossa à la porte en fer forgé et prit sa petite amie entre ses bras, lui embrassa le coup, caressa sans aucunes retenus son corps à travers ses fins vêtements. Ils n’attendirent pas trop longtemps Nathan. Le grand brun timide arriva vers eux dans les cinq minutes qui suivirent. Il n’aimait pas trop la petite amie que son best-friend avait choisi. Il émanait d’elle quelque chose de noir et d’inquiétant. Quelque chose d’instable et qui pouvait s’avérer être dangereux le jour où ce côté sombre se réveillerait.

En arrivant à leur niveau et en voyant le couple attacher ainsi l’un à l’autre, son cœur se serra sans retenu et lui fit indéniablement un mal atroce. Il ne savait pas pourquoi mais depuis quelques mois à chaque fois qu’il les voyait ensemble, son cœur réagissait de cette façon. En fait si. Il le savait. Depuis longtemps maintenant leur amitié n’avait plus lieu d’être. Depuis leur dernier été ensemble en Australie. Depuis qu’il avait laissé son regard s’attarder trop longtemps sur ses tablettes de chocolats qui doraient au soleil. Il savait que Yanis n’était plus un simple ami. Qu’il ne pouvait plus le considérer comme son grand frère, son jumeau, mais comme une pure tentation. Une tentation des plus dangereuses. Elle pouvait les séparer à jamais s’il passait à l’action, mais elle pouvait tout aussi bien les rapprocher… quoi que la seconde option ne semble pas accessible aux yeux de Nathan. Comment ce pure mal, macho et homophobe pouvait accepter une liaison avec son « petit frère » ?

Rejetant une nouvelle fois son envie de lui sauter dessus, d’écarter cette pouf de son passage, Nathan pris une décision sachant pertinemment qu’elle ne tiendrait pas plus d’une semaine.

- Faut que je me trouve quelqu’un ça changera peut être comme ça…

Arrivé à leur niveau, Yanis remarqua que son petit frère semblait lointain et qu’il ne décrochait aucuns mots et s’inquiéta illico. Que c’était-il passé avec cette Madame Coche après son départ ?

- Nat ? Ca ne va pas ?
- Hum si, si ça va… bon on rentre ?

Sans attendre qu’il lui réponde, et sans donner le moindre coup d’œil à Anissa, le jeune lycéen partit devant, en direction de chez lui, ne se retournant pas face aux appels de son ami.

- Il a quoi encore celui la ? Il est chiant à la longue !
- Je ne sais pas. À lundi mon amour. J’espère que tu ne t’ennuieras pas trop sans moi ce week end.
- Oh t’inquiète pas pour moi, je sais très bien comment je vais m’occuper. Passe un bon week-end toi aussi.
- Merci.

L’annonce de sa petite amie le mis mal à l’aise. Qu’avait donc elle de prévu ? Les lueurs qu’avait pris ses yeux ne lui disait rien qui vaille… il se dit qu’il devait la surveiller mais en même temps, il ne pouvait pas laisser son meilleur ami dans un tel état. Nathan l’inquiétait vraiment, il lui fallait à tout prit passer ce week end en sa compagnie.
Après un dernier baiser échangé, Yanis quitta sa femme et partit à la poursuite de son petit brun.

Anissa se retrouva donc seule, ce qui ne la dérangea pas. Son portable n’allait pas tarder à sonner, son futur interlocuteur allait l’informer du début de son programme des deux jours à venir ainsi que de cette soirée et elle en avait hâte. Comme elle s’y attendait, son portable, logé dans la poche arrière de son pantalon se mit à vibrer, lui procurant une sensation des plus agréable par la même occasion. Elle en profita le temps de trois vibrations et décrocha.

- Oui ?
- Malika, j’ai tout ce qu’il nous faut, rendez vous à l’entrepôt à 23h00.
- Très bien. Tu es sur qu’on sera tranquille et qu’il sera là ?
- Ne t’inquiète pas pour ça, il est déjà là et près à toute l’opération. J’ai même un petit supplément.
- Très bien. À tout à l’heure ma chérie.

Anissa raccrocha, un sourire sadique sur les lèvres. Malika, n’était que son nom d’emprunt, enfin d’emprunt… il était son vrai nom en fait. Anissa était juste son second. Trop connu sous son premier nom, il lui avait absolument fallu prendre son second en substitue pour brouiller certaines traces de son passé. Un passé qui restait présent lors des soirées telles celles qui s’annonçaient.
Malika Wolsh et ses amies allaient repasser à l’action ce soir, la première fois depuis deux ans. Deux années de silence qui lui avait permi de se faire oublier des autorités et des médias. Ce soir elles allaient s’amuser à torturer un nouvel innocent. Un chien galleux avide de corps masculins, avide de cette sensation de se faire prendre par derrière. Elles devaient les punir pour ces envies inhumaines, immorales. La vision de le voir crier sous les incisions qu’elles allaient lui faire subir, voir le sang couler de ses lacérations… un magnifique spectacle en perspective. Elle en trépignait d’impatience.
Par Natsuko - Publié dans : Aliéné (yaoi)
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