Mercredi 16 avril 3 16 /04 /Avr 17:02
Le chapitre 16 d'Alter Ego est disponible sur le blog d'Utopia! Bonne lecture ^^





ALTER EGO

Chapitre 17



Lou regarda son amoureux partir sans pouvoir faire grand chose. Avant de fermer sa porte d’entrée, il lui servit un « rentre bien », s’adossant contre celle-ci. Les pas de son amant se faisaient de plus en plus sourds, signe de son éloignement, une petite pointe d’espoir qu’il revienne sur sa décision s’était installée dans le cœur du jeune homme, mais il n’en fit rien.

Le résonnement de la porte d’entrée de l’immeuble se fit entendre, Nikita était définitivement parti, à cette idée son cœur se serra. La solitude l’attrapa à la gorge, il venait de passer un week-end de rêve, malgré quelques imprévus, et ne voulait pas qu’il se termine, mais on ne peut malheureusement pas arrêter le temps…

 

Après une bonne dizaine de minutes à rester assis par terre, Lou se décida enfin à faire quelque chose de sa soirée. Dans un long soupir, il se leva, partit en direction du salon, s’arrêta devant sa chaîne hi fi, qu’il alluma l’album « Who we are » de Lifehouse se mit en route immédiatement. Lou régla le volume assez fort, récupéra un de ses livres de cours, ouvrit sa porte vitrée et s’assit directement sur le carrelage, capturant les derniers rayons du soleil couchant.

 

Après avoir étudié toute une heure, il referma son livre, quitta le balcon, déposa son livre sur son canapé, éteignit sa chaîne hi fi et partit directement se coucher, sans passer par sa cuisine manger un bout.

 

- Dure journée qui m’attend demain… Raaah !! Je veux être dans ses bras, moi…

 

Il était encore en train de penser à son peintre, il avait eu du mal à détacher son visage de sa mémoire le temps de ses révisions, réapparaissant à chaque fois qu’il fermait ses paupières. Malgré ses pensées remplies par la personne de Nikita, le jeune homme réussit à s’endormir assez vite, épuisé par tous ces événements arrivés en l’espace de trois jours.

 

Au petit matin, il se réveilla, stressé comme jamais. Revoir Sandrine après ce qui s’était passé l’effrayait un peu et la connaissant, il savait qu’il allait avoir quelques soucis après son acte. C’est donc l’estomac serré qu’il partit en direction de son école d’art.

 

La matinée fut très longue à ses yeux, le cours où normalement il aurait dû voir Sandrine avait été annulé, il passa donc ces heures de libres enfermé dans la bibliothèque, plongé dans ses livres, aveugle et sourd à tout ce qui l’entourait. Ce ne fut que sur les coups de dix-huit heures trente qu’il se leva et partit en direction de chez lui, n’ayant aucune nouvelle de Sandrine. Il avait déjà fait cent mètres lorsqu’il fut retenu par une main attrapant son épaule. Sans pouvoir dire un mot, il se laissa emporter jusque chez lui à une allure folle, tiré par Sandrine.

 

Ils ne s’étaient échangé aucun mot tout le long du trajet, une détermination folle avait pris possession du visage de la jeune rousse.

Ils arrivèrent enfin chez Lou, elle le tira jusqu’au salon, claquant simplement la porte d’entrée, et le fit s’asseoir violemment sur le canapé.

 

- Tu bouges pas de là, j’arrive !

 

Sandrine laissa donc Lou seul au salon, complètement surpris par tout ceci et ne se sentant pas de taille à lui faire face après ce qu’il lui avait fait. Après quelques minutes dans la cuisine, Sandrine revint, son téléphone portable à la main, et s’installa sur le canapé à son tour. Un lourd silence pesait dans la pièce, le regard dur de la jeune femme était posé sur lui, le mettant complètement mal à l’aise.

 

- Sandrine, je…

- Tais-toi… tais-toi, Lou… je vais me prendre un verre, je t’en sers un.

- Mais je…

 

Sandrine s’était levée et s’était déjà dirigée vers le meuble conservant les bouteilles d’alcool. Elle en sortit deux verres ainsi qu’une bouteille de vodka, qu’elle disposa sur la table basse. Elle servit les deux verres et en présenta un à Lou, le regard dur l’obligeant ainsi à le prendre.

 

- Comme la fois où nous nous sommes rencontrés dans cette boite, cul sec. Faudra que tu penses à racheter du citron.

 

Sans attendre, ils burent tous les deux leurs verres, l’alcool leur arracha la trachée au passage.

Il était maintenant pratiquement vingt heures, la bouteille de vodka était quasiment vide, leurs langues commençaient à peine à se délier. La chaleur du temps printanier, mélangée à l’alcool rendait l’atmosphère très lourde, limite irrespirable. Lou était affalé dans le canapé, commençant à ne plus savoir ce qu’il disait et faisait, Sandrine quant à elle, était un peu plus lucide, elle s’avança doucement vers lui, déposant une main sur son torse le caressant lentement.

 

- Lou… reviens avec moi, si tu me dis que tu m’aimes toujours et que c’était une erreur avec cet homme je fermerai les yeux. Lou…

 

Elle s’avançait de plus en plus vers le blond, elle était pratiquement allongée sur lui, elle faisait descendre sa main vers l’entrejambe de Lou, tout en lui parlant.

 

- Lou dis-le moi… Encore une fois… Dis-le…

- Sandrine… Je… Je t’…

- Oui ?… Murmura-t-elle, proche de ses lèvres, passant sa main dans le boxer du jeune homme.

- Je t’en prie enlève ta main…

- Retire-la toi-même si tu veux vraiment que j’arrête.

 

Mais il n’en fit rien, il ne voulait pas que cette situation parte plus loin, mais il ne faisait rien pour qu’elle s’arrête. Heureuse de voir qu’il ne bougeait pas, Sandrine retira elle-même sa main simplement pour retirer son chemisier, dévoilant sa poitrine remplissant à merveille son soutien-gorge noir en dentelle, elle retira ensuite sa jupe, restant ainsi en sous-vêtements.

 

- Laisse-moi te rappeler ce que peuvent te donner les femmes, Lou.

- Non… Pas possible… Je l’aime lui…

- Oui, bien sûr…

 

Elle ne l’écoutait pas vraiment, se concentrant sur son corps plutôt que sur ses mots. Elle lui avait déjà retiré son t-shirt et commençait à lui enlever ton pantalon, puis son boxer. Elle s’agenouilla devant lui, prenant le sexe de Lou en main, tout en le fixant du regard. Elle allait se mettre à le lécher lorsque la sonnerie de la porte d'entrée retentit, en vain…

 

De l’autre côté de la porte, le visiteur se lassait de ne pas recevoir de réponse, il commença alors à frapper à la porte en appelant le locataire des lieux.

 

- Lou ? Lou, réponds ! Je sais que t'es là, y'a de la lumière sous la porte ! Ouvre-moi, faut qu'on parle !

 

L’intéressé commençait à entendre la voix qui l’appelait, il pensait qu'il était là aussi en train de "rêver", il commença à appeler son peintre, Sandrine ne bougeait toujours pas.

 

- Niki ?...

 

Doucement, Lou se leva, poussant Sandrine sur le côté au passage. Il ramassa son boxer qu'il enfila avant de partir lentement vers la porte le pas peu assuré. De son côté, Sandrine s'assit sur le canapé, dans le bon axe pour voir la suite des événements, elle avait bien sûr reconnu la voix de Nikita.

Arrivé enfin devant la porte, Lou l'ouvrit lentement, les yeux mi-clos, l'état pas trop net dû à l'alcool qu'il avait ingurgité, son cœur s’arrêta devant sa vision.

 

Il venait de se reculer légèrement à ce moment là, baissant les yeux attendant que la porte soit ouverte pour parler, le regard rivé sur ses propres pieds.

 

- Bébé... Je te demande pardon si je t'ai déçu, hier... En fait, tu me manques atrocement, toi aussi... Je...

 

À ce moment-là, il leva les yeux vers son amant pour pousser plus loin son aveu, il ne sut que rester muet devant l'état d'ébriété du jeune homme, et le peu de vêtements qu'il portait. Ses yeux ses dirigèrent machinalement vers l'intérieur de la pièce, d'où Sandrine lui lançait un sourire victorieux.

Il eut instinctivement un mouvement de recul et posa sa main sur la rampe de l'escalier, prêt à redescendre.

 

- J'ai compris, j'te dérange... Vis ta vie. Ciao...

 

Entendant cette dernière phrase, Lou réalisa enfin ce qu'il se passait, le jeune homme lâcha sa porte et commença à partir à toute allure vers les escaliers de son immeuble.

 

- Niki !! Attends !!

 

En essayant de le rattraper, il se prit les pieds dans son paillasson et se retrouva très vite au sol, se réceptionnant sur ses genoux et ses mains.

Sandrine avait déjà fait quelques pas dans leur direction, à ce moment là, elle s'avança jusqu'au niveau de Lou et l'attrapa par les épaules, s'agenouillant à ses côtés.

 

- Allez viens oublie-le. On rentre, il fait un peu froid, là.

 

Lou la repoussa violemment, la faisant tomber au sol à son tour, son visage était complètement défait.

 

- NE ME TOUCHE PAS !!

 

Alerté par toute cette tension, Nikita remonta le bout d'escalier qu'il avait descendu. Il s'approcha donc de lui et posa une main sur son épaule pour tenter de le calmer. Ce faisant, il adressa à la jeune femme un regard froid en lui intimant de se rhabiller pour quitter les lieux.

 

- Il a besoin d'amour, pas d'alcool. Je vais le mettre au lit, au revoir.

 

Lou se jeta alors dans les bras de Nikita.

 

- Je suis désolé... je suis désolé... je suis désolé...

 

Il ne cessait de répéter cette phrase en boucle s'accrochant le plus possible au cou de l'homme qu'il aimait.

 

De son côté, Sandrine commençait à se sentir battue à plate couture, elle repartit donc vers le salon, s'habilla le plus vite possible, les traits de son visage marqués par la colère et le dégoût mélangés.

Elle commença à partir mais s'arrêta près d'eux.

 

- Je ne te comprendrai jamais, j'espère que tu paieras ce que tu me fais subir. Sur ce, je vous laisse. Lâcha-t-elle avant de définitivement quitter les lieux.

- Mais quelle conne, bon sang ! J'avais osé espérer qu'elle était capable de te comprendre, je me suis trompé !

 

Nikita avait forcé la voix intentionnellement pour qu'elle puisse bien entendre ses mots d'où elle se trouvait, puis il prit doucement Lou par le thorax pour l'aider à se relever...

 

- Viens, je vais te mettre au lit, tu vas dormir...

 

A peine relevé, le jeune homme attrapa la taille de son vis-à-vis et l'enlaça de toutes ses forces contre lui.

 

- J'ai besoin de toi... je t'aime... Niki... murmura-t-il avant de kidnapper ses lèvres.

- Humm? Huougloub... Humphh!!!

 

Nikita se concentra de toutes ses forces pour repousser Lou et se retrouva accroché d'une main au porte-manteaux, suffoquant en conséquence de l'ardeur de ce baiser qui lui avait coupé la respiration...

 

- Tu peux pas... D'abord... Me tenir en vie avant d'... Me dire ça...?

 

Il chancela jusqu'à la poignée de la porte et la referma, s'y affaissant de tout son poids, tandis que sa main s'engouffrait dans la poche de sa veste à la recherche de la ventoline...

Lou resta sur place, le visage désolé. Il venait encore de créer une crise d'asthme chez son amant...

 

- Je suis désolé... mais... mais tu me manques tellement que je peux pas me retenir quand t'es là. J'ai voulu plusieurs fois te téléphoner mais j'ai pas ton numéro et puis je veux pas être un boulet que tu traînes alors voila... Me passer de toi c'est trop dur... excuse-moi... je crois que je vais devenir trop envahissant pour toi…

 

Le jeune homme avait prononcé la fin de sa phrase la gorge nouée, faisant trembler ses derniers mots. Nikita l'inspecta d'un regard vague et soupira.

 

 

- Tu veux bien m'aider à me relever au lieu de raconter des conneries ?

 

Le jeune blond s'exécuta, s'approcha de lui et lui tendis la main.

 

- Oui excuse-moi...

 

Nikita l'accepta de bonne grâce et une fois relevé, attira le jeune homme contre lui. Les lèvres sur la peau fine et délicate du creux de son cou, il déposa un baiser...

 

- Si tu veux que je prenne soin de toi, il faut que tu prennes un peu soin de moi aussi... Au fait, je dors ici.

 

L’entendre dire cela rendit le jeune model heureux mais l'alcool toujours présent dans son organisme, lui fit tourner la tête et perdre son sourire.

 

- Me sens pas bien... Tu... Tu veux pas qu'on aille s'asseoir?...

- Pourquoi pas plutôt se coucher ?

- Si tu veux…

 

Le jeune homme lui prit la main et l'attira dans sa chambre, fermant la porte tout en s'adossant sur elle.

 

- Tu veux quel côté? Droit ou gauche?

- N'importe, j'veux juste dormir...

- D'accord... Installe-toi j'vais fermer les v'lets.

 

À peine Lou eût-il terminé sa phrase que Nikita était déjà à poil, ayant fait valser ses vêtements à travers la pièce. Il souleva la couette et se lova dessous avec un sourire satisfait de félin fainéant...

 

- J'ramasserai mes sapes demain matin...

- S'tu veux...

 

Une fois les volets fermés, il se glissa à son tour sous la couette se collant directement contre le corps chaud et nu de son peintre.

 

- Ca m'a manqué la nuit dernière...

- Et moi donc! Lui sourit ce dernier. Par contre... Ça c'est en trop, bébé...

 

Il avait descendu sa main sous l'élastique du boxer du blond... qui frissonna tout de suite sous ce contacte.

 

- J'allais pas t'ouvrir à poil... retire-le-moi, alors... Dit-il d'une voix suave et emplie de désir.

- Monsieur se sentirait-il d'humeur coquine ce soir ? Hum ?

- Non je suis limite saoul, mon cœur. Tu vas pouvoir profiter d'moi autant que tu veux. Rit le blond.

- Alors je préfère attendre que tu sois dans ton état normal.

 

Il n'en oublia cependant pas de retirer le fin sous-vêtement et de serrer Lou contre lui avec force…

 

- Je ne sais pas comment cette garce est arrivée chez toi mais je n'veux plus qu'elle y remette les pieds.

 

Collé ainsi contre son amant, Lou pouvait sentir le sexe de ce dernier contre le sien. Augmentant son excitation.

 

- Elle a les clefs de l'appart...

 

Le blond n'eut pas le temps de dire "ouf!" que Nikita, s'étant écarté de lui, se relevait et commençait à se rhabiller.

 

- Debout ! Rhabille-toi !

- Hein ?! Mais pourquoi ?! J'ai fait quoi ?!

- Tu as oublié de lui reprendre le double des clés ! Allez debout, on va chez elle !

- Mais je... non reste là.

 

Lou lui attrapa le poignet le stoppant sur place, sortant à moitié de dessous la couette.

 

- Quoi ? Pourquoi tu me retiens ?

- On est vraiment obligé de la voir là ce soir?....

- Tu veux qu'elle reste dans ta vie, c'est ça ?

- Non je veux pas... Comment je pourrais encore vouloir qu'elle reste dans ma vie depuis que je te connais hein?... c'est juste que je veux profiter de toi...

- Profiter de moi, hein ? Bon, je rentre chez moi, j'aurais pas dû venir...

- NON Niki!! C'est pas ce que je voulais dire!! C'est juste que j'ai un manque terrible quand t'es pas là, j'me sens mal et maintenant que je t'ai à mes côtés je veux profiter du moment... j'veux juste rester qu'avec toi... Niki...

 

Lou lâcha enfin le poignet de son peintre, pour poser ses mains sur le lit, complètement démoralisé. La tête baissée, quelques-unes unes de ses mèches de cheveux cachaient ses yeux.

 

- Mais... si tu veux vraiment partir... je...

 

Le peintre s'assit sur lit et délivra de ses doigts le regard de Lou qui s'était effondré derrière ses cheveux...

 

- Lou, je ne veux pas d'embrouilles, c'est tout. C'est déjà très perturbant pour moi d'avoir ces... sentiments... pour quelqu'un du même sexe que moi, et je ne veux pas que cette fille empire les choses.

- Je veux pas non plus... mais... elle nous a déjà assez pourri la soirée, je veux pas la voir et puis j'ai mal au crâne... J'ai pas envie de sortir...

 

Des lèvres se posèrent avec douceur sur celles du modèle, dans une communion tremblante d'amour, puis Nikita les rétracta légèrement sans rouvrir les paupières. Ses bras avaient entouré les épaules de Lou, offrant à ses paumes la délectation du toucher de cette peau claire et satinée...

 

- Promets-moi que tu n'aimes que moi...

- Je n'aime que toi Niki, je serai toujours à toi tu peux le croire, je peux pas imaginer ne pas t'aimer et passer ma vie sans toi... même si c'est à sens unique...

- Dis pas ça, Lou... Ne crois pas que je ne ressens rien...

 

Lentement Nikita déboutonna d'une main la chemise enfilée quelques minutes plutôt et s'allongea du tout son long contre le corps de Lou, bien au chaud sous la couette...

 

- Laisse-moi dormir dans tes bras...

 

Une fois corps contre corps, Lou cacha sa tête contre le torse de son amant.

 

- Alors tu m'aimes ne serait-ce qu'un peu...

- N'attends pas les mots, apprends à dénicher les preuves...

 

Doucement le jeune homme fit descendre ses mains le long du torse de son vis-à-vis et lui enlaça la taille. Les yeux sombres de Nikita s'étaient clos à demi et son corps s'était détendu contre celui de son amant.

 

- Serre-moi... Murmura-t-il dans un dernier souffle avant de rejoindre un profond sommeil.

 

Lou fut surpris de voir l'homme qui se trouvait dans ses bras s'endormir aussi vite, avant lui. Un sourire de bien-être avait pris possession de son visage, il avait enfin ce dont il avait tant besoin près de lui.

Avant de s'endormir à son tour, il embrassa tendrement le front de son amant et resserra, autant qu'il le pouvait, son étreinte. Ils restèrent ainsi collés l'un à l'autre jusqu'au lendemain matin...


Par Natsuko - Publié dans : Alter Ego (coprod yaoi) - Communauté : Les Archanges de Sade
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