Vendredi 9 novembre 5 09 /11 /Nov 22:02


Seiji n’en pouvait plus, excité encore plus qu’au départ, il arracha la main de Sono, qui était en train de le masturber, et le retourna sur le lit, tout en serrant ses poignets de manière à ce qu’il ne puisse pas bouger. Assis sur sa taille, il s’allongea sur son corps, frottant son bassin contre le sien. C’était la première fois qu’il prenait les initiatives, à la grande surprise de son partenaire.

 

 

 

-Sei ?

 

-Tais-toi bébé, j’ai envie de te prendre ce soir, d’inverser les rôles pour une fois. J’espère que tu es en forme, car mon imagination est débordante et j’ai envie que cela dure toute la nuit. Je t’ai trouvé tellement beau ce soir j’ai dû me retenir toute la soirée, à cause de mes parents, pour ne pas me jeter sur toi… Maintenant je peux plus tenir.

 

 

 

Sono se contenta de sourire face à la remarque de son amant, il leva un minimum son torse en direction de son homme et l’embrassa pour ensuite s’allonger une nouvelle fois sur le lit, bien décider à se laisser faire.

 

Seiji fit parcourir ses mains sur le torse musclé et bombé de Sono, créant des frissons chez ce dernier à chaque passage. Le voir avoir la respiration saccadée, son torse se lever à chaque frisson ressenti, sa tête se basculant ainsi en arrière à chaque soupir, Seiji prit de l’assurance dans ses mouvements, il devient plus précis et plus entreprenant. Se baissant sur le torse de Sono, il attrapa son téton droit entre ses dents et le mordilla tout en alternant avec des coups de langue dessus. Assit comme il l’était Seiji ressentit l’érection naissante de l’homme qu’il avait sous ses mains. Une lueur de sadisme envahit ses yeux, il voulait faire durer ces préliminaires très longtemps avant de passer à l’acte.

 

Il remonta son visage jusqu’au cou de Sono tout en laissant une trace bien humide sur toute la partie haute de son corps grâce à sa langue.

 

 

 

-Sei arrête de me faire languir, tu sais bien que je démarre au quart de tour…lui dit Sono tout en laissant sortir un gémissement de sa bouche.

 

-Hin hin n’y compte pas. C’est moi qui décide ce soir. Désolé mais Kato à envahi mon esprit… il termina sa phrase dans un petit rire.

 

-De quoi tu parles ?

 

 

 

Seiji marqua une pause dans la création d’un suçon qui prenait logis sur le coup de Sono et le regarda droit dans les yeux surprit.

 

 

 

-Attend tu vas me dire que tu connais pas « Haru wo Daiteita » ??

 

-C’est quoi ça ?

 

-Non j’y crois pas, tu ne l’as jamais lu ?! Pourtant…

 

 

 

Seiji ne fini pas sa phrase et reprit là où il s’était arrêté.

 

 

 

-Pourtant quoi ?

 

-Tu rates quelque chose mon ange. Mais ne t’inquiète pas va, je te le prêterais. Mais n’empêche que…

 

 

 

Cette fois Seiji abandonna le cou de son amant pour s’attaquer à son oreille droite, il en mordilla le lobe, ce qui eu pour effet d’arracher une nouvelle fois un long gémissement à Sono, suivi de plusieurs petits soupirs.

 

 

 

-Se…i…arrête de couper tes phrases…je v…veux comprendre…

 

-Tu comprendras plus tard, maintenant oublie et laisse-toi faire.

 

 

 

Seiji lui susurra ces quelques mots au creux de son oreille avant de lui voler ses lèvres dans un tendre et fougueux baiser.

 

Mais Sono en décida autrement, il leva son bassin et le colla à celui de Seiji, voulant ainsi lui faire comprendre qu’il ne pouvait plus attendre. Seiji réagit immédiatement.

 

 

 

-Tu oublies que s’est moi qui dirige ce soir, mon cœur.

 

-Mais je tiens plus…

 

 

 

Sono lui sortit sa moue boudeuse pour essayer de le convaincre de le prendre immédiatement sans plus attendre.

 

 

 

-Hé ! Tu me fais l’imitation de Shrek là ?

 

-J’avoue je suis coupable d’imiter le chat potté mais apparemment ça marche pas...

 

 

 

Ils se mirent à rire ensemble. Leur couple était l’un des plus heureux de la ville, ils étaient jeunes, avaient énormément de projets, la vie leur souriait et ils voulaient la dévorer à pleines dents.

 

 

 

Les préliminaires durèrent plus d’une demie heure. Demie heure où Sono eut plus d’un orgasme, jusqu’à ce que Seiji décide qu’il était temps « de passer à l’action ». C’était la première fois qu’il possédait un homme et se fut pour lui une expérience extraordinaire, cela lui plut tellement qu’il la renouvela trois à quatre fois dans la nuit.

 

 

 

 

 
*
 

 

 

 

 

On venait d’atteindre la période des fêtes de Noël et comme convenu les garçons allaient passer les fêtes en compagnie des parents et de la sœur de Seiji. Il était 09h30 du matin lorsque Sono et Seiji quittèrent leur logement pour se rendre à l’aéroport, valises en mains. Une fois leurs bagages enregistrés les garçons montèrent dans l’avion, jusque là personne ne les avait reconnus, à leur grand soulagement.

 

Seiji ressentait un mélange de stress et d’excitation à l’idée de revoir le pays où il avait passé une partie de son enfance. Revoir le Sud de la France, revoir sa sœur, et qui sait peut être revoir ses anciens amis également. Mais surtout il était pressé de faire découvrir ce pays à l’homme qui partageait sa vie, d’ailleurs celui-ci s’était installé près du hublot et regardait sa terre natale se rétrécir au fur et à mesure que l’avion prenait de l’altitude. Seiji posa sa main sur la sienne et la caressa de son pouce avant de lui parler.

 

 

 

-Tu vas pas avoir le mal du pays pendant ces deux semaines ?

 

-Tant que je suis avec toi je serais bien. Peu importe où l’on est, au Japon, en France ou même en Enfer, tant que je t’ai à mes côtés je me sentirai comme chez moi…

 

-Tu as l’air bien grave mon ange quelque chose ne va pas ?

 

 

 

Sono n’avait pas lâché son regard du hublot, ses yeux étaient vide d’existence comme s’il était sans vie. Il ne l’avait pas dit à Seiji, mais il avait peur que ce voyage soit le déclenchement d’une hypothétique rupture entre eux. Ce qu’il craignait en fait, était que Miwa et Ayato découvrent que leur fils aîné avait changé de bord et qu’ils fassent tout pour le faire revenir à la « raison ». Imaginer sa vie sans lui à présent était pour lui quelque chose d’impossible, à présent Sono était sûr et certain qu’il voulait finir sa vie avec cet homme et avec personne d’autre, si jamais il devait le perdre il en mourrait. En y repensant à cet instant même, le cœur de Sono se serra d’une telle puissance que son corps se crispa sur lui même, sa main en serra de toutes ses forces l’accoudoir de son fauteuil. Seiji le remarque et en eut peur, voir son homme souffrir sans en connaître la raison l’affolait.

 

 

 

-Sono qu’est ce qu’il y a ? Dis-le moi je t’en prie !…

 

 

 

En entendant la voix de Seiji, Sono se ressaisit et réussit à se calmer tant bien que mal.

 

 

 

-Ça va aller.. je n’ai rien… ne t’inquiète pas.

 

-Ne me mens pas, ta voix te trahit.

 

 

 

Effectivement, elle tremblait et laissait apparaître une tristesse énorme qui prenait possession de Sono. Seiji n’en pouvait plus de ne pas pouvoir voir son visage, il tendit ses deux mains vers son celui-ci et le tourna vers lui, l’obligeant ainsi à le regarder. Sono avait les larmes aux yeux, c’était très rare pour lui de montrer ce côté la de sa personnalité. Habituellement il faisait le fort en toute circonstance mais là au contact de Seiji il se trouvait affaibli et ne pouvait faire le fier.

 

 

 

-Sono, mon amour dis-moi ce qui ne va pas, tu m’inquiètes.

 

-Sei… ne me laisse pas je t’en supplie… ne me quitte jamais…

 

-Hé…à quoi vas-tu penser là. Je t’aime tu le sais, jamais je pourrais te laisser. Pourquoi dis-tu des choses comme ça.

 

-J’ai simplement peur que…qu’au contact de ta famille tu réalises que nous deux c’est du sérieux et qu’une vie « normale » comme la leur est cent fois mieux pour toi…

 

-C’est donc ça…

 

 

 

Les larmes de Sono coulaient à présent le long de son visage, le voir aussi mal eu l’effet d’un coup de poignard en plein dans le coeur de Seiji. Délicatement, il essuya ses larmes mais laissa ses mains posées sur ses joues et les caressa doucement de ses pouces. Ce geste empli de tendresse calma un minimum Sono, mais pas suffisamment pour faire envoler tous ses doutes.

 

Seiji le regarda droit dans les yeux, son regard était doux, ses pupilles se dilataient, il se rapprocha du visage de son amour jusqu’à en coller son front contre le sien et après y avoir déposer un baiser il lui parla.

 

 

 

-Sono, n’aie aucune crainte quant à mon amour pour toi. C’est vrai qu’une histoire comme la nôtre ne m’est jamais arrivée avant de te connaître. C’est vrai que ma famille est basée sur des valeurs imposées par l’église et que par conséquent ils s’opposeront à notre bonheur. Mais rien de ce qu’ils pourront dire sur nous ne me fera changer d’avis. C’est vrai qu’au départ je prenais notre histoire comme quelque chose d’éphémère et qu’après ça je retomberais sur des histoires « normales » mais chaque jour et chaque nuit passés à tes côtés m’ont prouvé le contraire. Jamais je n’ai aimé quelqu’un comme je t’aime toi. C’est la première fois que j’aime de toute mon âme. Je comprends maintenant les gens qui disent qu’ils sont prêts à donner leur vie pour la personne qu’ils aiment. Pour rien au monde je ne pourrais te quitter… Je t’aime Sono, j’ai envie que tout le monde le sache et c’est aussi pour ça que j’ai accepté ce séjour chez mes parents. Je l’ai fait pour leur parler de toi, de nous. Leur dire que j’aime l’homme que tu es, que jamais je n’ai été aussi bien avec une femme qu’avec toi, que pour une fois depuis longtemps je suis tombé fou amoureux de toi. Que je ne peux passer une journée sans toi. Tu as envahi mon esprit, mon être, mes rêves et mon cœur. Je t’aime comme un fou mon ange et s’ils ne comprennent pas ça, hé bien je quitterai leur vie et on passera les fêtes rien qu’en amoureux toi et moi. Ils n’ont pas à dicter ma vie, ils m’ont peut-être inculqué des choses mais après c’est à moi de voir si je veux m’y soumettre ou non. Et puis de toute façon je m’en fiche si Dieu nous à créés, comme ils me l’ont dit, et qu’il nous a donné la faculté d’aimer, nous avons donc le droit d’aimer qui on veut, on a le droit au bonheur et de vivre, de vieillir et de mourir aux côtés de la personne qu’on aime et pour ma part cette personne c’est toi Sono Hanasaki.

 

 

 

Tout au long de ce monologue, Sono n’avait cessé de pleurer, non par tristesse mais parce que tous les mots qu’il venait d’entendre l’avaient touché. Entendre une telle déclaration sur les sentiments que Seiji avait à son égard l’avait énormément touché. Une fois sa tirade finie, Sono se jeta dans ses bras et l’embrassa passionnément, se fichant de l’entourage. Puis des minis baisers prirent place, laissant entre chaque, des « je t’aime » à répétition.

 

 

 

Leur avion atterrit plusieurs heures plus tard à Marseille, ils prirent le premier taxi qui attendait, la chanson « Come what may » passait à la radio, les garçons se regardèrent, un sourire s’inscrit sur leur visage, leurs mains entrelacées l’une dans l’autre. Une fois la destination donnée au chauffeur, le taxi fila vers la maison familiale des Yamada, où tout le monde les attendait sans s’imaginer ce qui allait se passer pendant ce séjour.


 


Traduction de la chanson
Par Natsuko - Publié dans : Love is not a sin [TERMINEE] (yaoi) - Communauté : Les Archanges de Sade
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Commentaires

Je suis précé de lire ce qu'il va se passer pendant le séjour!! Tu me manques ma Flo ^^
commentaire n° :1 posté par : Dadoune le: 10/11/2007 à 00h18
Magnifique suite :D J'adoooore :P bien vite la suite :)
commentaire n° :2 posté par : Mahea le: 10/11/2007 à 14h08
Ca me fait plaisir les filles que ma suite vous ai plus ^^ Ma Dadoune tu me manques aussi!!
commentaire n° :3 posté par : Natsu le: 14/11/2007 à 14h23
j'adore tes histoire!! continue comme ça!!
commentaire n° :4 posté par : Nad le: 14/11/2007 à 21h23
Haaaaan c'est de la déclaration c'est trop beau Hate de voir la suite!!
commentaire n° :5 posté par : Cracotte le: 27/11/2007 à 22h31
hhaaaa dommage que cette nuit entre seiji et sono n'ait pas duré plus longtemps...!!!!
commentaire n° :6 posté par : saya le: 17/04/2008 à 11h01
la visite de la mort qui tue !!!
le "coming-out" de leur fils
on croise les dgts
commentaire n° :7 posté par : cindy le: 10/01/2009 à 06h50

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